Danser la Vie en toute conscience Caresser la mousse de ses pieds légers Laisser son âme s'envoler vers l'absolu. (c) 30 janvier 2013
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Les doigts jouent avec des graines dans la poche. Le pas est aérien, le corps ne pèse pas. Un sourire flotte sur les lèvres. Tête levée, les yeux se fixent sur un V, Lettre saisonnière dessinée par les oies Dans un ciel qu'elles fendent vers le Sud. Œil aux aguets rencontre éclat noir : Une Corneille aux rectrices de neige Qui se perche et observe avec curiosité. Les symboles sont clairs pour qui sait les voir ; Le cœur ouvert a compris le message Et avec joie chuchote un merci. Québec
(c) 27 septembre 2013 Le ciel était d'un gris d'airain, D'un jaune de soufre. Hagal martelait mille fois la Terre. L'orage portait loin Mon âme et mon cœur. Aujourd'hui l'azur semé de coton Me promet une autre tempête : Verte, sauvage et cornue, Irrésistible et partagée. à l'Ent
(c) 15 avril 2013 Envol au-dessus du monde, Regard invisible percevant tout ; Pas une plume ne bruisse. Bec fort qui s'entr'ouvre, agile, Griffes dextres comme mains musiciennes. Perçante intelligence. Compagnon qui approche, Une émotion agite les ailes. Force du lien entre deux êtres. Flèches noires fendant le bleu du ciel, Cris rauques déchirant la mélodie forestière : Profonde harmonie. (c) 2012
[...] Je te laisse sur ces mots Rubans de pensées dans les nuages Plus vite que la pluie mais moins que l'orage Qui agite les cœurs et les eaux. à Lucas
(c) juillet 2013 On frappe à ta fenêtre. Respire un coup, ouvre ta cage Thoracique qui soupire Et laisse entrer la lumière. à Lucas
(c) juillet 2013 Rouges les baies fanées sur la neige ; Les yeux se ferment dans le vent froid ; Mon esprit suit des chemins de brume. Rouge le sang dans les veines : La danse est vive et le désir ardent ; La voix des hommes fait trembler la nuit. Rouges les lèvres qui chantent : La vielle gémit et sa mouche tressaute ; Mon cœur affolé se reconnaît en sa vibrance. Rouge la Vie, Sombre le savoir, Noire l'ombre. (c) 08 juin 2013
Mon centre du plaisir, ma porte féconde,
Ne s'offre pas aux regards, impudique, Lorsque j'ôte les tissus qui couvrent. Car mon intimité vit dans une forêt, Un bois vivant, doux, soyeux, odorant. Cette animale végétation ondule Sous les doigts, la bouche, les caresses. Elle protège mon moi secret et tendre, Est douce en toute saison, ne pique jamais Et renforce mon odeur de femme libre. Où est ton clair regard que j'ai aimé sous les vertes frondaisons ? La Nuit l'a englouti, les étoiles l'ont éteint. Où est le feu qui brûlait, en hommage au Soleil ? La neige l'a couvert et la bise avalé. Où est la danse de Vie qui faisait vibrer mon âme ? Je l'ai laissée mourir pour partir sur les chemins. (c) 15 novembre 2012
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Prose poétique sur la Nature et ses mystères
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Juillet 2021
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