Si l'hiver, que j'espérais bien froid et neigeux comme il se doit ici au Nord, n'a été que déception, le printemps s'annonce beau, tempétueux mais aussi plein de beautés discrètes qu'il faut juste avoir l'oeil vif pour voir... La véritable richesse, c'est de se retrouver entourée par tant de fleurs de tussilage qu'on ne sait plus où donner des doigts pour cueillir les tisanes antitussives de l'hiver prochain, et de n'avoir qu'à se baisser pour ramasser la laine des moutons qu'on vient de couvrir de grattouilles et de bisous sur le nez (et qui l'on bien rendu, ils sont tellement affectueux ceux-là).
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Comment ai-je pu tant douter, tant craindre ? Revenir en Suède pour de bon était, a toujours été, la chose à faire. Cette terre si grande, si forte, si rude, elle m'avait tant manqué. Je lui découvre de nouveaux visages et des variations inconnues. Elle me ravit. Vivre une histoire d'amour avec une terre.
Il est temps de préparer le shaga que j'ai récolté en Suède au printemps dernier et fait sécher jusqu'à présent... Je me demande encore s'il sera mieux de mêler la poudre à du cacao ou d'essayer une autre recette. On verra. Le shaga est un champignon parasite qui croît sur les bouleaux et qui a d'importantes propriétés antioxydantes et anti-cancérigènes. Sûrement bien d'autres aussi mais je n'en sais pas plus, je me contente de suivre la tradition scandinave de le récolter, le réduire en poudre et le consommer. Il ne peut croître que dans certaines conditions, notamment un taux de pollution bas !
Je sais qu'une personne me connaît bien quand, de ses vacances en Grèce, au lieu d'une babiole ou même d'un bouquin, elle me ramène ceci, trouvé en bord de plage :
Je l'ai trouvée au fond d'une brocante, l'ai aimée au premier regard. Poncée, huilée, affûtée, elle est si pleine de force, de sauvagerie, de symboles...
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Tissages sauvages, trouvailles de reliques, sculpture dans les fibres du bois, peintures...
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Avril 2020
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